
Tout comme le Laos, la Thaïlande et le Cambodge, la Birmanie vit un bouddhisme (89% de la population) au quotidien, imbriqué dans chaque élément de la vie. Ceci
 Mi Ba Pyu Su Tu Ta Nu
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dit, tout comme dans ces autres pays, elle y mêle des touches d’animisme et de paganisme. Les Birmans croient aux
nats, trente-sept esprits d’anciens grands rois, de héros, de personnages légendaires ou de divinités qui influencent la destinée des hommes. A leur tête se trouve le dieu indien, Indra, suivi du forgeron, Min Mahagiri. Ils sont priés en diverses occasions : une naissance, un examen, la protection du foyer... Des médiums (
naggedo), souvent des travestis, font le lien entre les esprits et les humains lors de fêtes (
nat pwe). Les Birmans
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 Kyay Zu Ta Khin Shwe Lu Won
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craignent aussi les alchimistes (
zawgyi), capables du meilleur comme du pire, et surtout les ogres qui dévorent les voyageurs imprudents qui osent s’aventurer au fin fond des forêts birmanes. Ces légendes furent traitées en films dès l’époque du cinéma muet, dans les années 1920-1930, ainsi que les récits des réincarnations du Bouddha (
Jataka) et des fresques historiques. Aujourd’hui, la production se partage entre des films historiques, d’action, des drames, des comédies...et d’autres sur les croyances locales :
Mi Ba Pyu Su Tu Ta Nu,
Aloung Taw Myauk Min,
Za Ya De Tha,
Nga Moe Yeik Hnynt Min Nandar,
Kyay Zu Ta Khin Shwe Lu Won,
Tawen Sal Lewe Hnynt Dat Tha Gi Rei,
Pon Pyin Htae`Ka Nga Moe Yeik.