
Environ 22,4 millions d’habitants dans la dictature tenue par Kim Jong-il, qui sont traditionnellement bouddhistes et confucianistes, comptent aussi des Chrétiens et
 Pulgasari (1985)
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des adeptes du
Chondogyo (religion de la voie céleste). Il est difficile d’obtenir des statistiques dans ce pays fermé : 68 % de la population serait « sans religion », il n’existerait quasiment pas d’activités religieuses hors de l’Etat. Selon Amnesty International, de nombreux chrétiens croupiraient dans des camps de travail pour avoir exercé leur culte. Difficile, voire impossible, dans ces conditions extrêmes de parler d’un lien entre croyances (qui sont pour l’essentiel les mêmes que celles de Corée du Sud) et leur représentation au cinéma. Tous les films nord-coréens sont réalisés à la gloire du Grand Leader Kim-il Sung et plus généralement à la propagande, du premier film en 1949,
Mon village natal,
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 Mon village natal (1949) Premier film de fiction nord-coréen.
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jusqu’à des films plus récents comme
Une mer de sang ou
Le chemin vers l’éveil. On notera simplement une rareté,
Pulgasari, réalisé en 1985 par un réalisateur sud-coréen, Shin San-Ok, enlevé pour l’occasion ! C’est une curieuse synthèse entre un film historique, de la propagande et un film de monstre à la Godzilla.